lundi 29 mars 2010

JP Nataf et Barbara Carlotti sur scène

Paskutiniame įraše, kai klausėtės JP Natafo ir Barbaros Carlotti minčių, technikai rengė sceną koncertui, o šįkart juos išvysite scenoje. Prodiuseriai atsiuntė keletą filmuotų prancūziškos šanson muzikos koncerto ištraukų. Nuoširdžiausiai dėkojame jiems, o taip pat Julienui, kuris, sužavėtas kovo 20 d. pasirodymo Vilniaus muzikiniame klube New York, iškart sėdo prie kompiuterio pasidalinti įspūdžiais apie koncertą.

Lors du dernier article nous vous avions laissé avec JP Nataf et Barbara Carlotti lors du montage de la scène, cette fois-ci nous vous laissons avec JP Nataf et Barbara Carlotti, mais sur scène. En effet, les producteurs ont mis à notre disposition un court extrait filmé du concert. Un grand merci à eux, et un grand merci également à Julien, qui transporté par ce qu'il a vécu en ce samedi 20 mars au club New York de Vilnius, n'a pas pu résister à écrire quelques mots à propos de cette soirée de chanson française.

Allez hop, bing bong!

C'est sur une ambiance musicale type country que s'est installé le public de JP Nataf et Barbara Carlotti samedi 20 mars au New York Club, pour l'un des événements phares des jours de la Francophonie à Vilnius. Chaises et tables, colorées de rouge et de noir, annoncent la couleur acoustique du concert qui va suivre. Tandis que sont scotchées les set-lists à l'endroit même où se positionneront les musiciens, l'ingé lumière s'impatiente à l'étage devant sa console. Le concert commence alors à l'heure française, c'est-à-dire avec les vingt minutes de retard réglementaires, sur un solo de JP maniant la gratte avec une facilité insolente. Se joignent à lui ses amis musiciens, tels qu'il les nomme, à partir du deuxième morceau. Souvent, les musiciens cherchent du regard l'ingé son, leur demandant pouce vers le haut d'augmenter le niveau de leur instrument ou microphone. A de nombreuses reprises, peut-être plus que de raison, à croire que la balance a été réglée à la va-vite lors des répétitions. On regrettera d'ailleurs la quasi-mise au silence de la violoniste, qui lorsqu'on a bien voulu la sortir de l'isolement acoustique se montrait parfaitement en phase avec le rythme. Anne a effectivement démontré qu'elle avait plus d'une corde à son instrument, disons plus d'un instrument à sa corde lorsqu'elle a endossé la guitare électrique en fin de prestation.

Un groupe très sympathique à voir jouer, dégageant en plus de cela l'impression d'une réelle cohésion à en juger les regards complices et la mobilité sur scène. JP aura tenté d'établir avec le public cette même complicité ressentie au sein de son ensemble. "Do you know some French words?", lance-t-il à un public timide ne lui renvoyant pas l'écho attendu. En toute modestie, il lance à nouveau sa ligne, mais le public ne mord pas : JP termine son concert en tant que chanteur sous des applaudissements que lui et ses musikos auront mérités. Surprise, on retrouvera ce même JP Nataf à la guitare et aux choeurs, aux côtés de la charismatique et talentueuse Barbara Carlotti.




De JP Nataf, je ne connaissais que la voix des Innocents dans le tube des années 90 "l'autre finistère", et ce soir là j'ai découvert l'artiste qui sait être au devant, recevant avec brio la lumière de la poursuite et, facette très appréciable, le même artiste qui accompagne à la guitare une autre vedette. On avait déjà vu cela lorsque Matthieu Chedid accompagnait à la guitare son père Louis au cours de sa tournée. Artiste vedette et Artiste en retrait, dans la même soirée, voilà le portrait cubiste d'un JP Nataf très à l'aise au micro comme à la gratte.

Julien MARTINEZ (professeur de français au Centre culturel)

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