Priežastys paprastos: sovietų okupacija ir lietuvių tautos genocidas. Paklausėme Yves’o Plasseraud nuomonės apie nevienodą prancūzų ir lietuvių požiūrį į sovietų okupaciją.
Beje, interviu Yve’as Plasseraud kalba apie lietuvių tautos genocidą. Tai labai įdomus ir net reikšmingas faktas, nes prancūzai tūkstančius Sibire mirusių žmonių vadina tik tremtiniais, kadangi, jų nuomone, šis istorijos puslapis nebuvo genocidas. Daugelis teigia, kad buvo vykdytas teroras, o ne masinis naikinimas. Tačiau nužudytų žmonių skaičiumi abu reiškiniai beveik prilygsta vienas kitam.
Svarbu nepainioti lietuvių ir žydų genocido ir šiukštu jų negretinti. Kaip tik šiuo labai svarbiu klausimu baigiame interviu su Yve’u Plasseraud.
Hasard de l’actualité, la possible acquisition par la Marine russe auprès de la France de navires militaires illustre le fossé d’incompréhension qu’il peut exister parfois entre la Lituanie et la France à propos des relations avec la Russie. Le but de cet article n’est pas d’analyser ce fait d'actualité, mais plutôt d’essayer de comprendre pourquoi le dialogue entre deux pays membres de l'Union européenne, la France et la Lituanie, mais séparés par près de 2000 km et par 50 ans d’Histoire non partagée, est parfois difficile.
La raison est pourtant assez simple : l’Occupation soviétique et le « génocide lituanien ». C’est notamment sur cette question de la perception de l’Occupation soviétique, vue de France et de Lituanie que nous avons demandé son avis à Yves Plasseraud.
Par ailleurs, Yves Plasseraud évoque dans l’interview suivante le « génocide lituanien » et il est intéressant, voire révélateur qu’il emploie ce terme de « génocide », les milliers de gens morts en Sibérie n’étant souvent que des « déportés », la notion de génocide ne pouvant s’employer pour ce chapitre de l’Histoire. Alors en effet, nombreux sont ceux qui expliqueront qu’il s’agissait de « terreur » et non pas de destruction systématique. Le résultat, au niveau humain, n’est pourtant pas loin d’être le même.
Attention cependant à ne pas faire l’amalgame entre « génocide lituanien » et génocide juif et surtout à faire un parallèle entre eux. Et c’est sur ce point précis et très important qu’Yves Plasseraud clôturera l’interview.